27e FINALE DES JEUX DU QUÉBEC - LAVAL 1991

Célébrons le 30e anniversaire

La 55e Finale des Jeux du Québec de Laval permettra enfin aux jeunes athlètes de célébrer la reprise de leur sport et de vivre une expérience mémorable du 22 au 30 juillet 2022. Pour partager l’effervescence de cet événement tant attendu, on vous propose un retour en arrière en revisitant les moments forts des Jeux du Québec de 1991 à Laval qui célèbrent cette année leur 30e anniversaire. La 27e Finale a gravé le cœur des Lavallois, étiez-vous de la partie ? 


Une Finale imprévue à Laval

Saviez-vous qu’il y a 30 ans, la Ville de Laval réalisait le défi colossal d’accueillir la 27e Finale des Jeux du Québec, sans même avoir déposé sa candidature ?

Alors que la Ville de Sherbrooke devait se désister, la direction de SPORTSQUÉBEC a fait appel à la Ville de Laval qui avait antérieurement manifesté un intérêt et qui disposait des ressources requises. Pour la toute première fois, elle accueillerait l’événement sur son territoire en 1991. Quelle bonne nouvelle ce fut pour les Lavallois !

Notre directeur général, Marc DeBlois, a demandé à M. Régent Martimbeau, directeur du Service des loisirs et des sports de l’époque, quel était son plus beau souvenir de ces Jeux du Québec : « C’est définitivement la fierté de notre organisation. On pouvait organiser n’importe quoi. On avait le système et le personnel pour le faire. Les gens étaient impliqués et j’avais une grande confiance en mes employés. Tout le monde travaillait fort et bien. C’était de très belles années. »


 
(Crédit photo : Sports Laval)


(Crédit photo : les archives de la Ville de Laval)


Des infrastructures revampées

Être la ville hôtesse des Jeux du Québec possède son lot de bénéfices : la tenue de cet événement a non seulement permis de mettre de l’avant la pratique de l’activité physique chez les jeunes, elle a aussi permis aux Lavallois de jouir d’infrastructures de qualité.

« Le centre sportif Josée-Faucher et la piste d’athlétisme de l’école Vanier avaient été remis à neuf à l’occasion du passage des Jeux et les Lavallois en ont profité de nombreuses années. Les terrains de baseball et de softball ont aussi été mis aux normes pour les Jeux. » Jean-Pierre Tessier, directeur général adjoint des Jeux de Laval en 1991.



(Crédit photo : Sports Laval)


L’implication de la communauté

« La force de Laval était l’implication active des citoyens. L’événement s’est déroulé sur l’ensemble de l’île de Laval, le nombre de bénévoles nécessaire était donc important. Nous n’avions qu’une année de préparation ; par chance le recrutement de bénévoles a été un fort succès. » Jean-Pierre Tessier, directeur général adjoint des Jeux de Laval en 1991. 

La venue d’un événement d’une telle envergure a suscité un fort intérêt auprès des bénévoles passionnés du milieu sportif – qui ne pouvaient contenir leur fébrilité à l’approche des compétitions, comme en témoignent les articles de La Presse et du Courrier Laval. L’engouement créé par les Jeux du Québec est difficile à décrire : il faut vivre l’expérience pour savoir !

   
(Crédit photo : Sports Laval)

 
(Crédit photo : La Presse)


(Crédit photo : Le Courrier Laval)


Une programmation bien différente d’aujourd’hui

En 30 ans, les disciplines présentées aux Jeux du Québec d’été ont bien changé ! Lors de la 27e Finale, on pouvait y retrouver des compétitions de tennis, de plongeon au Centre de la nature, de ski nautique sur le lac Labelle dans les Laurentides ainsi que de voile sur la rivière des Prairies. Le Comité organisateur de 1991 n’a donc pas eu le choix de sortir de son territoire pour s’adapter à la programmation de l’époque.

Petite anecdote : malgré le fait qu’une Finale est planifiée dans les moindres détails, certains éléments tels que la météo peuvent créer des situations hors de notre contrôle, mais à la fois cocasses. Pendant la compétition de voile, le vent n’était pas au rendez-vous ; une équipe spéciale a donc dû ramener au point de départ les bateaux après chaque régate, car le courant les déportait trop loin !

Avez-vous des anecdotes à nous raconter à propos de la 27e Finale ?

 
(Crédit photo : Sports Laval)

 
(Crédit photo : les archives de la Ville de Laval)


(Crédit photo : les archives de la Ville de Laval)


Les fameuses mascottes

La mascotte est très importante pour une Finale des Jeux du Québec, car elle représente l’image de la ville, amuse les jeunes et les moins jeunes et fait partie intégrante de la culture des Jeux.

Pour la première et la dernière fois des Jeux, ce n’est pas une, mais bien cinq mascottes qui représentaient cet événement. Baptisées la famille Vital, les cinq mascottes qui en faisaient partie se nommaient Protéine, Adrénaline, Vitamine A, Vitamine B et Vitamine C. Elles représentaient les valeurs familiales et l’énergie de la Ville par leurs couleurs éclatantes.

À ce propos, M. Régent Martimbeau, directeur du Service des loisirs et des sports de l’époque s’est exprimé à ce sujet : « La famille Vital ! Envoyer les cinq personnes dans différents événements. Ouf ! Très difficile à encadrer. »

Les reconnaissez-vous ?


(Crédit photo : Les archives de la Ville de Laval)


Des vêtements promotionnels au goût de 1991 

Je ne sais pas pour vous, mais cette collection à l’image des mascottes et des disciplines présentées en 1991 nous rappelle les t-shirts HUMEUR DESIGN que beaucoup d’entre nous ont portés dans les années 80-90. Ces chandails très populaires ont dernièrement fait leur retour sur le marché en présentant de nouveaux modèles avec le même style vintage de l’époque.  

Si vous avez encore quelques items de la collection des Jeux de 1991, ressortez-les, vous allez faire des jaloux !

 
(Crédit photo : Sports Laval)


(Crédit photo : les archives de la Ville de Laval)


L’impact des Jeux du Québec pour Lysanne Richard

Saviez-vous que la plongeuse de haut vol, Lysanne Richard, avait représenté la délégation du Saguenay en plongeon lors des Jeux du Québec à Laval en 1991 ? En plus d’être une athlète de niveau international, elle a publié un livre sur le dépassement de soi, est conférencière et développe divers projets afin de faire connaître sa discipline au grand public.

Visionnez ses retrouvailles avec son entraîneuse de l’époque, Claudine Tremblay, une grande passionnée du sport qui s’implique depuis toujours comme bénévole pour les Jeux du Québec, également mère de deux jeunes athlètes qui ont eu la chance de participer aux dernières Finales.


Une programmation culturelle riche en spectacles

Ceux qui participent aux Jeux du Québec s’entendent pour dire que les cérémonies sont des moments forts de l’événement. Parmi les artistes invités, Laval a eu la chance d’accueillir l’auteur-compositeur-interprète Gregory Charles lors de sa cérémonie d’ouverture ainsi que Julie Masse lors de la cérémonie de clôture. 

« Les cérémonies sont les moments où tous les athlètes, entraineurs, officiels et bénévoles se regroupent pour créer des liens entre toutes les délégations. En 1991, c’était vraiment beau de voir les jeunes échanger leur numéro de téléphone et leur adresse afin de pouvoir s’écrire, car les réseaux sociaux n’existaient pas à cette époque. » Martine Deschamps, DG de Hockey Laval et ancienne cheffe de mission lors des Jeux de 1991

En plus des cérémonies, une multitude d'activités et d'événements a été prévue à l'intention des athlètes. La ville s’était entre autres mobilisée pour offrir un volet artistique regroupant des jeunes de toutes les régions ainsi qu’une programmation des plus diversifiées.

  
(Crédit photo : La Presse)


(Crédit photo : Le Courriel Laval)


Des partenaires engagés

Lors de l’organisation de la 27e Finale, de nombreuses entreprises étaient au rendez-vous et ont voulu s’impliquer pour les Jeux du Québec en contribuant au développement du sport amateur de compétition pour des milliers de jeunes athlètes québécois. Parmi ces partenaires, on peut remarquer qu’après toutes ces années, nous pouvons encore compter sur l’appui de plusieurs d’entre eux tel que Desjardins et Trévi. 

Le succès d’une Finale passe également par le soutien de ses partenaires, sans qui elle ne serait pas possible. Un grand merci à tous !

 
(Crédit photo : Les archives de la Ville de Laval)

 
(Crédit photo : La Presse)


(Crédit photo : Les archives de la Ville de Laval)


Des lieux inusités 

L’organisation d’une Finale laisse souvent place à quelques lieux ou éléments inusités. Dans le cas des Jeux de 1991, la course de cyclisme « contre-la-montre » a eu lieu sur l’autoroute 440. Et oui ! L’autoroute avait été bloquée pour l’occasion, entre l’autoroute 13 et le boulevard Le Carrefour. Imaginez-vous une telle course avoir lieu aujourd’hui en pleine période de pointe ?


(Crédit photo : Le Courriel Laval)


Le 25e anniversaire de la Ville de Laval

En plus d’accueillir pour la première fois sur son territoire les Jeux du Québec, la Ville de Laval célébrait cette même année son quart de siècle. Les Jeux du Québec ont été l’élément central des célébrations du 25e anniversaire, une fierté pour la Ville ainsi que pour toute l’équipe du Comité organisateur. Le 6 août célèbre la fusion des 14 municipalités qui ont donné naissance à la Ville de Laval.



(Crédit photo : Les archives de la Ville de Laval)


(Crédit photo : La Presse)


Ce que les médias en disaient

Plusieurs journalistes ont prêté leur plume en couvrant les différents sites de compétitions, alors décentralisés volontairement par le Comité organisateur afin de faire vivre l’événement sur tout son territoire. On apprend, à la lecture d’un article de Pierre Foglia, que les gens avaient de la difficulté à se retrouver, car personne ne connaissait Laval, mais plutôt ses 14 municipalités. Les compétitions n’avaient pas lieu à Laval, mais à Duvernay, à Pont-Viau et à Chomedey, aux dires de certains !

 
(Crédit photo : La Presse)

  
(Crédit photo : La Presse)

 
(Crédit photo : Le Courriel Laval)

 

30 ans plus tard, l’histoire continue

L’énergie dégagée par une Finale des Jeux du Québec fait écho à grande échelle, si bien qu’elle crée une frénésie profitable non seulement aux athlètes et aux parents, mais à tous les citoyens, aux commerces locaux et aux partenaires qui profitent d’une vitrine touristique à travers la province.

Elle permet à une ville de se doter d’infrastructures nécessaires au développement sportif et à la promotion des saines habitudes de vie. On comprend bien pourquoi Laval souhaitait accueillir à nouveau les Jeux du Québec et participer une fois de plus à la promotion des saines habitudes de vie – mais cette fois, pour une nouvelle génération d’athlètes. Comme si la vision initiale de 1991 portait encore ses fruits, 30 ans plus tard, au profit d’une édition encore plus évoluée.


 

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